IBM s’est engagé ce mardi à recruter 25 000 personnes dans les quatre prochaines années aux Etats-Unis, à la veille d’une rencontre entre le président élu Donald Trump et les dirigeants d’entreprises technologiques. Le géant américain a fait cette promesse un mois après les critiques émises par le président élu sur les délocalisations d’emplois hors du sol américain. Dans une tribune publiée par le journal USA Today, Virginia Rometty, CEO de l’entreprise, et également membre de l’équipe des conseillers économiques du président américain, a précisé que 6 000 recrutements seraient effectués dès 2017. Elle a assuré que des milliers de postes étaient à pourvoir à tout moment au sein de l’entreprise. Big blue va également investir 1 milliard de dollars dans la formation de ses employés américains au cours des quatre prochaines années.

Dans l’article publié par USA Today, Virginia Rometty a déclaré que ces nouveaux postes pourraient être occupés par des employés du monde des services sans haut niveau de diplômes. « Des nouveaux emplois de techniciens en cloud computing  et de spécialistes de la prestation de services ont été créés car la plupart des industries sont en train d’être transformées par le traitement des données scientifiques et le cloud computing, et ils sont difficiles à combler », a-t-elle assuré.

Des initiatives pour faire évoluer la formation

IBM prône le recours à de nouvelles approches en matière de formation pour pallier la future pénurie sur ce type de profils  La firme a conçu un nouveau modèle éducatif en créant une école secondaire sur six ans qui combine l’enseignement de matières traditionnelles avec les méthodes de collèges communautaires (équivalent de nos IUT), celles du mentorat ainsi qu’une expérience du travail en temps  réel.

Rappelons qu’IBM a économisé 6,78 milliards de dollars au cours des 10 derniers années grâce au « rééquilibrage de l’effectif », ce qui s’est traduit par le départ de 96 986 employés dans le monde. Par ailleurs, en  France, l'homologation du PSE d'IBM portant sur la suppression de 360 postes vient d’être rejetée par la justice.