En matière d'écran, la taille et le nombre importent. Selon le Wall Street Journal, une étude de chercheurs de l'université de l'Utah a identifié un gain de productivité de l'ordre de 50% entre un groupe d'utilisateurs au travail devant des écrans de 24 pouces de diagonale et un autre réalisant le même travail sur des écrans de 18 pouces. Toujours selon cet article, un seul 24 pouces est préférable à deux écrans de 20 pouces qui n'apporteraient qu'un gain de productivité de 42%. Toutefois, la seule étude de l'université de l'Utah disponible sur Internet décerne la palme de la productivité aux configurations double écran et non à un seul grand écran (voir lien). Quoi qu'il en soit, les conditions des études citées sont similaires. Elles visent à reproduire des paramètres de travail similaires à ceux que l'on trouve dans le quotidien des cols blancs. Il s'avère alors évident que les configurations a écrans multiples prennent tout leur sens lorsqu'il s'agit d'utiliser plusieurs sources d'information. Bien que datant de 2003-2004, les résultats de cette étude sont d'autant plus d'actualité que les cartes graphiques à deux connecteurs se sont généralisées et que les écrans, désormais tous plats, se sont agrandis à prix constant. En raison du prix de plus en plus modique des écrans, la mise en place de périphériques d'affichage de qualité relève du simple bon sens si l'on réfléchit un instant aux économies réalisées en terme de coût de main-d'oeuvre. De plus, une boutade permet de rassurer ceux en charge du budget d'équipement : le choix d'un écran de 26 pouces n'apporte aucun gain de productivité supplémentaire par rapport à un modèle 24 pouces. De même, le passage à trois écrans n'apporte rien. Ouf...