Des hackers viennent d'affirmer avoir trouvé un moyen de contourner les restrictions techniques d'Apple pour installer des applications non autorisées sur le dernier iPad de la société, commercialisé vendredi dernier. Pour installer des logiciels sur un des terminaux de la firme de Cupertino, il est nécessaire de passer par la plate-forme en ligne App Store. Apple interdit ainsi l'installation d'applications qu'elle n'a pas approuvée, mais les pirates ont trouvé comment «jailbreaker» ces terminaux et installer des programmes non autorisés ou plus simplement piratés via des solutions alternatives telles que Installous, Cydia ou Icy.

ll existerait au mois deux méthodes différentes pour jailbreaker le dernier système d'exploitation mobile d'Apple, iOS 5.1. Des vidéos et des captures d'écran postées ce week-end ont montré le travail réalisé par la célèbre Dev-Team, qui a développé le premier outil de jailbreak. En fait, la méthode qui fonctionnait il y a 4 mois déjà avec l'iPad 2 est encore parfaitement adaptée à l'iPad HD.

Déjà plusieurs témoignages de jailbreak

Stefan Esser, plus connu sous le nom de code "@ i0n1c" sur Twitter a posté une vidéo vendredi montrant le jailbreak du dernier iPad. Ce même jour, "@ MuscleNerd" a également posté des captures d'écran d'un autre iPad HD jailbreaké. Une autre équipe de hackers, Paul Griffen (@ phoenixdev) et Grant Paul (@chpwn), a aussi publié des captures d'écran de leurs iPad HD jailbreakés.

En janvier dernier, l'outil Absinthe A5, capable de jailbreaker l'iPhone 4S et l'iPad 2 animés par iOS 5.0.1,  avait  été dévoilé. Il aura fallu 10 mois environ pour développer cet utilitaire suite au travail réalisé par le groupe de hackers GreenPois0n qui avait trouvé le moyen d'exploiter une faille dans le micro-code du processeur A5.

Si le jailbreak d'un terminal Apple est parfaitement légal aux États-Unis suite à une décision de justice, la société décourage cette pratique. Si les techniciens d'un magasin Apple détectent qu'un dispositif maison a été jailbreaké, ils refuseront d'intervenir sur le produit, en indiquant que cela va à l'encontre de la garantie contractuelle.