Free Mobile bénéficie d'un coup de pouce favorable à compter du 1er Janvier 2013, puisqu'il peut exploiter certaines fréquences basses à 900 Mhz cédées par ses trois concurrents, Orange, SFR et Bouygues Télécom dans les zones très denses. Il disposait déjà de cette possibilité depuis le 12 juillet 2012 dans les zones rurales.

Cela lui permettra de mieux diffuser ses services 3G dans huit villes selon notre confrère Les Echos. Paris, Lyon et Marseille sont concernées ainsi que Bayonne, Lille, Nice, Strasbourg et Toulouse. Cette possibilité vient en complément de la bande de fréquences des 2,1 GHz dans laquelle Free Mobile opère mais qui se diffuse plus difficilement sur de longues distances et à l'intérieur des bâtiments.

Pas d'obligation de déploiement de 2500 antennes


Par ailleurs, il est à noter que l'Arcep dément toute obligation que Free Mobile ait eu à déployer 2500 antennes sur le territoire avant la fin de 2012. « Nous ne savons pas d'où sort ce chiffre des 2500 sites à déployer avant fin 2012 ; en tout cas, il ne s'agit pas d'une obligation. Côté ARCEP, la prochaine échéance de contrôle formel sur le déploiement 3G de Free Mobile est prévue pour janvier 2015 » indique une porte-parole de l'autorité de régulation.

A cette date, Free Mobile devra couvrir 75% de la population en 3G. Quant à l'ANFR (Agence Nationale des Fréquences), elle indique qu'elle ne commente pas ce chiffre de 2500 antennes.

Le prochain opérateur qui sera audité par l'Arcep est SFR qui doit couvrir 99,3% de la population en 3G au 31 décembre 2013. Qui sait dans quelle configuration actionnariale se trouvera alors l'opérateur dont la dernière rumeur cite un rapprochement-fusion avec Numéricâble.