Une récente étude d'IDC dévoilait que 71% des salariés ont accès à leur smartphone personnel sur le réseau de leur entreprise. Pour l'entreprise, les conséquences sur le réseau sont importantes : dans un communiqué, Blue Coat estime que le trafic supplémentaire chaque mois est compris entre 4 et 200 gigaoctets. L'entreprise devrait alors connaître les principales actions et les principaux sites qui risquent d'engorger le réseau. Pour cela, l'éditeur de solutions de sécurité et d'optimisation des applications a observé pendant deux semaines le trafic de données mobiles d'un salarié. Il était équipé d'un iPhone et d'un iPad privés qui ont pu être utilisé sur le lieu de travail, ce qui lui a permis d'utiliser dans le lieu de travail. Pendant la période de test, il a généré un trafic de 39,6 Go de données sur le réseau de l'entreprise.

Si ce chiffre n'est pas à généraliser, il donne une idée de la pression que peuvent faire peser les terminaux mobiles sur le réseau d'entreprise. Il ressort en outre de ce test que la première source de trafic provenait des mises à jour et mises à niveau du système d'exploitation, qui peuvent rapidement atteindre plusieurs centaines de mégaoctet. Viennent ensuite les téléchargements d'application et leurs mises à jour, le transfert et le téléchargement de photos et de vidéos, puis la sauvegarde dans le cloud et enfin le visionnage de vidéos sur YouTube.

Les mesures à prendre Pour éviter l'engorgement du réseau de l'entreprise, BlueCoat invite le département informatique de l'entreprise à mettre en place trois mesures. La première consiste à évaluer le trafic et à identifier les différentes applications qui le génèrent. La deuxième tient dans le contrôle des périphériques acceptés. Si les applications d'entreprises doivent être utilisées par les collaborateurs, ce n'est pas forcément le cas des autres applications. Enfin, il s'agit d'optimiser les protocoles de transmission.