Neuf DRH sur dix estiment que la transformation numérique est un sujet essentiel pour leurs organisations, la moitié de ceux-là jugeant même qu'il s'agit du sujet principal, selon une enquête menée par le cabinet de conseil Solucom. Mais il y a une marge entre être conscient de l'importance d'un sujet et mettre en oeuvre un programme de transformation, et plus particulièrement dans le domaine de la GRH qui semble, selon cette étude, particulièrement mal doté.

Ainsi, seulement moins d'un tiers des DRH déclarent avoir conçu ou mettre en oeuvre un programme de transformation lié au numérique et un sur quinze ont un tel programme destiné aux collaborateurs. Si huit DRH sur dix jugent que leur direction doit s'impliquer dans la transformation numérique, ce rôle de la DRH est vu d'abord comme un rôle d'accompagnement pour la moitié des répondants, un tiers estimant que la DRH doit s'impliquer dès la phase de conception.

Assez logiquement, neuf DRH sur dix considèrent que la fonction RH doit évoluer, plus d'un tiers jugeant leur fonction trop tournée vers l'administratif et près de six sur dix pas assez professionnalisée. Mais la moitié des DRH considère que la transformation de la fonction rencontrera une résistance au changement au sein même des équipes de la DRH.

Au delà de la DRH, une attente de changement de tous les collaborateurs

Mais les équipes RH ne sont bien sûr pas les seules concernées. Plus des trois quarts des DRH estiment que les attentes des collaborateurs sont en train de changer, d'abord en termes de pratiques managériales (transversalisation, remplacement des systèmes hiérarchiques...) mais aussi dans les modalités de travail. Si le premier programme est l'accompagnement du cangement des pratiques à l'ère numérique (environ la moitié des répondants), le quart des DRH estime que le projet prioritaire est celui du télétravail.
D'ailleurs, le lieu unique de travail devrait disparaître dans es années qui viennent selon un quart des répondants. L'autre transformation attendue en lien avec le numérique étant l'apparition des communautés de compétence pour trois répondants sur dix.