Le Big Data progresse dans les entreprises et administrations françaises selon une récente étude du cabinet Markess. Mais cette progression est lente et toutes les directions comme tous les secteurs ne sont pas motivés de la même manière.

Ainsi, une entreprise sur dix mène aujourd'hui un projet que l'on peut qualifier de Big Data. C'est certes le double d'il y a deux ans et l'étude de l'époque menée par le même cabinet. Mais le Big data reste donc marginal. Un tiers des entreprises mène des réflexions sur des projets concrets. Un peu moins ont juste des réflexions.

Plus l'entreprise est importante et plus elle appartient à des secteurs pilotes (Distribution, Banque/Finance/Assurance/Mutuelle...) plus les technologies Big Data sont connues. Direction marketing et DSI sont également bien plus au fait du sujet que les DG, la DRH ou même la DAF.
Cette distinction est logique puisque la plupart des projets vise avant tout à mieux analayser les besoins des clients pour mieux les servir. Malgré tout, les DRH s'intéressent au sujet dans le cadre d'analyses de performance. Les DAF et les directions achats attendent, quant à elles, un contrôle qualité des données leur servant par ailleurs dans leurs fonctions. La gouvernance des données reste d'ailleurs un sujet problématique. Inventorier les données, vérifier leur qualité mais aussi assurer la sécurité de celles-ci demeurent de ce fait un vrai défi pour les entreprises.