La première victime de la crise économique, sur le marché des logiciels et services, c'est clairement l'industrie avec, au niveau mondial, un retrait de 1% sur les investissements prévus dans ce domaine entre 2009 et 2010, contre -6,4% entre 2008 et 2009. L'automobile, l'ingénierie mécanique, la chimie et la métallurgie sont plus particulièrement touchées. D'autres domaines sont logés à meilleure enseigne : la pharmacie, l'agro-alimentaire, l'aéronautique et la défense. Pour ces secteurs, 2010 sera synonyme d'économies et de nouveaux contrats d'outsourcing. Côté investissements, PAC évoque le PLM, la collaboration et le CRM. Autres marchés difficiles : les télécoms et la distribution. Pour les autres secteurs, la situation semble plus favorable. La banque est fortement aidée par les Etats. Ce secteur devrait progresser de 1,2% (en termes d'investissements en logiciels et services) contre une baisse de 3,7% entre 2008 et 2009. De nouvelles règlementations, des projets de fidélisation des clients, certaines fusions favoriseront la reprise de l'investissement. Le voisin immédiat, l'assurance, investira dans le CRM, les interfaces web, la modernisation de l'existant. Globalement, ce secteur progressera de 1%, contre une baisse de 2,3% entre 2008 et 2009. Le secteur public sera également très résistant, toujours en raison des investissements publics des Etats. Toutefois, les collectivités locales disposant de moins de recettes fiscales investiront moins, ce qui devrait ralentir globalement les investissements dans le secteur public. Les utilities (ex services publics privatisés) seraient également en progression avec +3,4% contre +1,8%.