NXP, l'ancienne filiale semi-conducteur de Philips, cherche toujours de nouvelles pistes pour échapper à l'endettement créé par le rachat de l'américain Silicon Labs l'an dernier. Pour cela, il compte utiliser la technologie de puce unique développée par Silicon Labs pour le marché de la téléphonie mobile. En proposant une puce capable de tout gérer à la fois (la connexion au réseau GSM, la voix, la vidéo, la photo, etc.), NXP donne aux constructeurs de portables les moyens de proposer des téléphones à moins de 25 $, pour attaquer par exemple le marché toujours croissant des pays émergents. « Nous allons livrer nos premières puces au quatrième trimestre et Samsung sera l'un de nos clients », explique Frans van Houten, directeur général de NXP. C'est une première étape vers une nouvelle ligne de produits à destination du marché de l'électronique grand public. Selon Frans van Houten, NXP doit y investir suffisamment pour gagner en vitesse et rester compétitif : « Nous avons toute la propriété intellectuelle dont nous pouvions rêver, mais le profit de cette division n'est pas suffisant. Sur le marché asiatique, nous devons arriver avec de nouveaux produits tous les neuf mois, et non tous les deux ans. »