Selon Oracle, la version X3-2 de son offre « Database Appliance » pour les entreprises de taille moyenne est deux fois plus rapide et offre plus de quatre fois plus de stockage que la première édition lancée en 2011. Elle comporte également une option de virtualisation que les éditeurs de logiciels indépendants pourront utiliser « pour proposer une solution complète prête à l'emploi », indique le fournisseur. Celle-ci permet également « de connecter automatiquement la base de données et les machines virtuelles à des noyaux spécifiques», et donc de calculer les coûts en fonction de la capacité réellement utilisée.

Une autre option permet aux clients d'étendre la capacité de stockage pour des volumes de données plus importants si nécessaire. Oracle a également développé une série de modèles virtuels préconfigurés, un serveur d'applications WebLogic et un certain nombre d'applications pour sa base de données, « de façon à faciliter le déploiement », selon les informations communiquées.

32 coeurs de processeurs contre 24 jusque-là

Oracle Database Appliance est destinée aux entreprises dont les budgets IT sont limités, mais qui souhaitent quand même profiter de certains avantages apportés par les machines Exadata d'Oracle, notamment leurs performances. Les Database Appliance X3-2 intègrent désormais 512 Go de RAM, 18 To de stockage brut sur disque et 800 Go de mémoire flash. Comparativement, la première version de la solution offre 192 Go de RAM et 12 To de stockage brut. Les systèmes X3-2 comprennent également 32 coeurs processeur, contre 24 pour la première version.

Sur son dernier catalogue de tarifs - daté du 26 février 2013 - le prix public du matériel Database Appliance est toujours fixé à 50 000 dollars HT. Mais on ne sait pas si le prix de la version X3-2 sera plus élevé ou non. A titre de comparaison, le coût d'une version d'entrée de gamme 8 racks d'Exadata est listé 200 000 dollars HT. Cependant, ces deux systèmes sont surtout considérés comme des ressources en licences logicielles pour Oracle, celles-ci rapportent des recettes annuelles de maintenance très confortables à l'éditeur.

Démarrer modeste, puis monter en puissance

Néanmoins, comme l'indique un document publié par Oracle, les clients peuvent démarrer avec quelques coeurs processeurs et monter progressivement en puissance, jusqu'à profiter de la totalité des 32 noyaux du système. Ils ont également le choix de faire tourner une instance de base de données Oracle unique ou d'utiliser la technologie Real Application Clusters (RAC) du vendeur pour créer un environnement à haute disponibilité.

Depuis l'acquisition de Sun Microsystems et de son activité hardware, Oracle a préféré concentrer ses efforts sur la vente de systèmes type Database Appliance. A l'inverse, il dit ne pas chercher pas à rivaliser sur le marché des serveurs d'entrée de gamme avec des vendeurs comme Hewlett-Packard et Dell. Un marché sur lequel il a d'ailleurs perdu du terrain.