Pour Stéphane Grasset, président du CDRT, Club des dirigeants réseaux et télécoms, le constat est clair, les intégrateurs font face à une crise aux multiples aspects avec de fortes conséquences sur leurs business model. La baisse des dépenses est le fait principal, les entreprises font diminuer leurs factures télécoms et repoussent la partie réseaux de leurs investissements. Les PME veulent un interlocuteur unique, qui réponde à leurs besoins à la fois en télécoms, en réseaux et en informatique, les ETI sont prêtes à davantage d'externalisation. 

Un climat tendu et mouvant, où les intégrateurs sentent également, du moins dans les grands comptes, une plus forte concurrence venue des SSII quand ce n'est pas des opérateurs eux-mêmes. Une vague de restructuration affecte les équipementiers, avec une priorité donnée aux souhaits des actionnaires plutôt qu'aux considérations industrielles. Les intégrateurs eux-mêmes sont entrés dans une phase de consolidation ou de refonte.

L'impact est considérable sur le secteur. « Les intégrateurs doivent proposer plus de services et de solutions et aligner des ressources et des compétences nouvelles » souligne Stéphane Grasset. Plutôt que d'évoquer ces seuls aspects business, nous avons demandé à plusieurs acteurs du secteur, quelles étaient selon eux les technologies capables d'assurer aux intégrateurs réseaux et télécoms une nouvelle croissance.

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