Comment les entreprises recruteront-elles dans l’Hexagone d'ici à 2020 ? Quels seront les outils et canaux qui ont le plus d’avenir ? Pour le savoir, le cabinet de recrutement Robert Half a consulté plus de 200 DRH en France.  Les résultats placent les classiques cabinets de recrutement en tête du palmarès. Choisis par 39% des DRH interrogés, ils demeureront efficaces pour les compétences métier/secteur et leur apport  en matière de rencontres, d’échanges, d’évaluation des parcours, et d’adéquation à la culture de l’entreprise.

Les réseaux sociaux, plébiscités par 32% des sondés, arrivent juste derrière. Ces derniers connaissent une montée en puissance après des DRH qui  les utilisent pour avoir facilement accès à un large vivier de candidats, en recherche d’emploi ou déjà en poste. De leur côté, les jobboards (sites d’offres d’emploi) et les CVthèques (25%) devraient perdre de la vitesse face aux réseaux sociaux, tout comme le recrutement sur plate-formes mobile (25% également)  jugé encore trop récent pour être totalement adopté par les services des ressources humaines. Quant aux bouche-à-oreille et  aux recommandations, ils conserveront une place non négligeable pour 24% des DRH interrogés par Robert Half. D’autres méthodes classiques comme les  sites web des entreprises cités par 21% des répondants et les salons de l’emploi rassemblant 19% des personnes interrogées seront encore utilisés a des fins de recrutement d’ici 2020.  

La tendance est à la complémentarité des approches

Dans son étude, Robert Half recommande aux DRH de ne pas hésiter à manier différentes approches dans le cadre de leur stratégie de recrutement. Pour le cabinet, l’avenir du recrutement repose en grande partie sur la faculté des recruteurs à manier ces différents outils de concert, le plus efficacement possible. Pour le cabinet, les chasseurs de têtes et les réseaux sociaux resteront les  outils privilégiés à l’avenir par les DRH en fonctionnant ensemble, de manière complémentaire. Les réseaux sociaux permettent d’accéder à un fort volume de candidats les plus qualifiés et/ou les plus atypiques et d’avoir une meilleure connaissance de leurs profils. Mais transformer un nom en potentiel candidat demande du temps et des compétences spécifiques, c’est pourquoi les cabinets de recrutement seront toujours plus sollicités dans la mesure où ils ajoutent cette dimension.