Plusieurs domaines sont concernés par l'externalisation dans les RH, mais un seul d'entre eux externalise à 51% : la paie. Six autres fonctions restent loin derrière : la gestion des temps et des activités (26% d'externalisation), le recrutement (23%), la gestion de la formation (20%), l'administration du personnel (16%), la gestion des frais (16% également), la gestion des emplois et des compétences (7%).

Sur ces mêmes fonctions, Markess a également mesuré les projets d'externalisation à court terme, d'ici 2012, les chiffres tournent aux alentours de 10% : 13% pour la paie, 11% pour la gestion des temps et des activités, 11% pour le recrutement, 16% pour la gestion de la formation, 13% pour l'administration du personnel, 8% pour la gestion des frais professionnels, 7% pour la gestion des emplois et des compétences.

L'externalisation reste faible en RH

Première surprise donc, l'externalisation est assez faiblement présente dans la fonction RH.  Un désagrément conforté par un autre critère de l'étude. Markess a  demandé quelle est la contribution de l'externalisation à la performance de la fonction RH.  Les réponses positives sont en minorité. 32% des répondants estiment que cette externalisation améliore moyennement la fonction RH, 5% qu'elle l'améliore fortement. Total : 37% d'avis positifs. En regard, 42% assurent que l'externalisation a maintenu la performance de la fonction RH, 21% qu'elle l'a moyennement détériorée.


Par fonction externalisée, Markess donne des indicateurs de performances. Le nombre de dossiers de paie  traités par gestionnaire et par cycle de paie est ainsi jugé plus que « positif », la qualité de la paye juste « positif », deux critères (coûts par bulletin de paie et productivité de la fonction RH) sont en dessous de « positif ». Enfin, le délai moyen de réponse à des requêtes et demandes s'avère proche du qualificatif « négatif ».

(*) Etude menée aux mois de mai et juin dernier à partir d'une centaine d'interviews de décideurs RH et de 23 interviews de prestataires.