Les syndicats d’IBM France s’attendent à un nouveau plan de sauvegarde de l’emploi qui pourrait se solder par la suppression de plusieurs centaines de postes. Alors qu’un comité central d’entreprise se tient cette semaine au sein de la filiale française du groupe d'informatique américain, l’Unsa a indiqué à l’AFP s’attendre à 300 à  500 postes supprimés dans l’Hexagone dans le cadre d’un possible plan mixte mêlant départs volontaires et licenciements. Tandis que la CFDT a évoqué 400 postes qui pourraient être supprimés cette année chez IBM France et 1200 coupes d’ici fin 2017 dans le cadre de la GPEC. Dans un tract adressé aux salariés de la branche française d’IBM, le syndicat évoque les plans sociaux de Big Blue dans les autres pays européens : 233 emplois supprimés en Belgique, 290 en Italie, environ 400 en Grande-Bretagne. Du côté de la CGT, les estimations de la CGT approchent le millier de suppressions de postes dans l’Hexagone sur la période 2016/2017. Sollicitée, la direction d'IBM France a confirmé la tenue d'un CCE mardi et mercredi et indiqué qu’elle ne pouvait communiquer en raison du délit d’entrave.

Ces dernières années, les plans de départs se sont multipliés chez IBM France, débouchant sur plusieurs centaines de suppressions de postes à chaque fois.