Avec 14 250 000 d'abonnés au haut débit, la France se situe au sixième rang mondial du nombre total d'abonnés par pays selon le dernier rapport de l'OECD (Organisation for Economic Co-operation Dvelopment), derrière les Etats-Unis, le Japon, l'Allemagne, la Corée et le Royaume-Unis. Elle est en revanche beaucoup moins bien placée en taux d'équipement par habitant. Treizième, derrière le Danemark qui arrive en première position suivi des Pays bas, de la Suisse, de la Corée, etc., la France atteint un total de 22,5% d'habitants abonnés au haut débit, l'essentiel étant connecté en ADSL (21,4%), le restant étant du câble (1,1%). Selon l'OECD, la fibre est quasiment absente en France et c'est précisément la faible utilisation de cette technologie et le marché peu développé du câble qui explique cette 13ème position car, coté ADSL, la France figure en 3ème position derrière l'Islande et la Finlande. Avec une croissance de 4,68% de la pénétration du haut débit sur l'année dernière, la France se situe encore parmi les bons élèves de l'OECD (8ème place) mais toujours derrière les pays européens tels que l'Irlande (6,60%), l'Allemagne (6,10%) ou encore la Suède (6,05%). En d'autres termes, plutôt bien lotie en haut débit, la France n'en accuse pas moins un retard sur nombre de ses voisins européens, devançant en revanche les Etats-Unis qui n'enregistre que 22,1 % d'abonnés au haut débit. Le prix de l'abonnement au haut débit explique probablement en partie ces bons résultats européens puisqu'on retrouve les mêmes pays dans le peloton de tête des abonnements les moins chers : 31,18 dollars en moyenne et par mois pour un abonnement en Finlande, 32,22 en Allemagne, etc. La France arrive en huitième position avec 36,70 dollars mais elle est, en revanche, beaucoup mieux placée sur le coût au Mbits/s : deuxième avec 0,33 dollars derrière le Japon (0,13 dollars) et devant la plupart de ses voisins européens. Des chiffres qu'il convient toutefois de relativiser en tenant compte du pouvoir d'achat propre à chacun de ces pays.