Le spécialiste de la virtualisation voit son chiffre d'affaires progresser de 35% pour atteindre 633,5 millions de dollars. VMware explique ces bons résultats par la demande brusque des clients et les fortes ventes en Europe, Chine et Japon. Le résultat net a enregistré une hausse plus modeste, mais au-delà des prévisions des analystes. Dans le détail, les revenus issus de la vente de licence ont été estimés à 312 millions de dollars soit une hausse de 21% par rapport au 1er trimestre 2009. Les recettes provenant des services sont évaluées à 322 millions de dollars en progression de 51%.

L'activité a été très prolixe en dehors des Etats-Unis, 40% de ventes en plus ont été réalisées à l'international  avec une mention spéciale pour le Japon où les ventes ont doublé en ce début d'année.

Prévisions en retrait et pression tarifaire


Ce beau tableau s'est un peu assombri avec les propos du directeur financier de VMware, Mark Peek  qui a averti « les ventes de licences (qui est un indicateur du potentiel de croissance) devraient baisser au second trimestre », mais de rassurer  en ajoutant « les revenus annuels devraient croître de 35%, grâce à l'aide des acquisitions ». Les dirigeants de VMware se sont déclarés satisfaits des résultats, en soulignant qu'ils ne démontrent pas une reprise réelle de l'activité. Le sursaut  a été porté par « la longue sécheresse » qui a précédé la crise. Paul Maritz, PDG de VMware a dit « qu'il était encore trop tôt pour envisager un retour à une activité normale ».

Dans le domaine de la virtualisation, le fournisseur de solutions s'attend à une pression sur les prix encore plus forte cette année. C'est déjà le cas sur les contrats passés avec les grands comptes et cela le sera encore plus, avec l'orientation de VMware sur le marché des petites et moyennes entreprises. La société nourrit aussi de grandes ambitions dans le développement de la virtualisation du poste de travail. Elle a cité le cas client, une grande banque mondiale selon le cabinet Nielsen, qui souhaite étendre ses postes de travail virtuels de 3000 à 30 000 pendant ce trimestre.

Illustration : Paul Maritz, PDG de VMware (Crédit photo : DR)