Après l'enthousiasme des premières heures, l'image de Chrome commence à se ternir. Le premier reproche fait au navigateur Web lancé par Google concerne le contrat d'utilisation final. Celui-ci prévoit en effet que la société s'octroie « un droit perpétuel, irrévocable, mondial, gratuit et non exclusif pour reproduire, adapter, modifier, traduire, publier, utiliser ou afficher en public et distribuer tout contenu soumis, posté ou affiché via Chrome ». Rebecca Ward, responsable produit pour Chrome, explique qu'il s'agit d'un 'copier-coller' malheureux des licences habituelles de Google et que ce passage sera remanié avec un effet rétroactif pour toutes les versions de Chrome déjà en utilisation. Le retour d'une vieille faille L'autre problème soulevé par Chrome touche à la sécurité de l'utilisateur. Comme Safari avant lui, Chrome est basé sur le moteur de rendu WebKit. Or celui ci a souffert d'une faille importante pendant de nombreux mois avant d'être réparée en juillet dernier. Or, Chrome utilise une version antérieure de WebKit, toujours vulnérable aux « Carpet bombing », ce système qui fait que le navigateur télécharge sans autorisation préalable un certain nombre de fichiers, dont une partie peut être détournée pour installer des programmes malveillants.