Selon une information du «Wall Street Journal», Google a ouvert le week-end dernier un centre de calcul dans la ville portuaire finnoise Hamina. Il s'agit d'une ancienne fabrique de papier transformée pour un montant estimé à 273 millions de dollars. Google a indiqué la semaine dernière que la consommation moyenne de ses centres de données s'était établie à  2,26 milliards de kilowatt heures en 2010.

Le refroidissement des serveurs constituant un facteur coût majeur, l'emplacement choisi par Google devrait permettre des économies substantielles. En effet, en Finlande la température annuelle moyenne au sud du pays est d'environ 5 degrés, et au nord de -2 degrés. L'air froid devrait donc contribuer au refroidissement du centre de données. De plus, l'eau de mer servira également de liquide de refroidissement - une eau dont la température en hiver est souvent négative.

Les pays froids attirent les centres de données Conscientes du besoin de rationaliser la consommation énergétique de leurs centres de données, les entreprises se tournent de plus en plus vers des pays où de l'air froid et de l'eau à basse température peuvent être utilisés comme systèmes de refroidissement.

Après Google, Facebook prévoit ainsi la construction d'un centre en Suède, dans la ville de Lulea, sur la côte nord du pays, où une température moyenne de 2 degrés devra aider au refroidissement des serveurs du réseau social. Le montant de la construction pourrait atteindre 758 millions de dollars selon le site Heise.de. En Suisse, le projet DeepGreen entend également se servir des eaux du lac Walensee pour refroidir son centre de calcul.