La version bêta de Chrome 25 intègre l'API Web Speech qui permet aux développeurs d'inclure des fonctionnalités de reconnaissance vocale dans leurs applications. « Dans un proche avenir, vous pourrez commander aux applications de faire toutes sortes de choses par la voix », a écrit dans un blog Glen Shires, ingénieur logiciel chez Google et spécialiste des applications vocales. Plusieurs langues sont déjà supportées dont le français.

Comme l'avait annoncé Google en décembre dernier, la bêta de Chrome 25 pour Windows pourra aussi automatiquement désactiver certaines extensions installées « à l'insu de l'utilisateur » par des applications tierces. Jusque-là, Google autorisait l'installation d'extensions via un mécanisme de registre Windows afin que les utilisateurs puissent ajouter à Chrome des extensions tierces qu'ils jugeaient utiles. Cependant, selon Google, la fonctionnalité a été détournée par de nombreux développeurs qui l'ont exploitée pour installer des extensions sans le consentement des utilisateurs, entraînant des ralentissements potentiels du navigateur.

Bloquer les extensions parasites

Désormais, quand une application tierce tente d'installer une extension, Chrome demande à l'utilisateur d'autoriser l'installation de l'extension ou de la supprimer de son ordinateur. Certaines des extensions installées précédemment seront automatiquement désactivées, et Chrome permettra « une seule fois » aux utilisateurs de réactiver celles qu'ils souhaitent conserver, comme l'a indiqué Google.

Chrome 25 bêta apporte aussi des améliorations en matière de sécurité pour les développeurs. Par exemple, ceux-ci pourront désormais définir une liste de sources de contenus sécurisés en utilisant l'en-tête HTTP sans préfixe Content Security Policy (CSP). « Le navigateur n'exécutera ou n'affichera que les ressources provenant de ces sources », a expliqué Éric Bidelman, un développeur Google Chrome, dans un autre blog. Selon lui, « cette amélioration CSP devrait réduire les risques pour les utilisateurs de subir des attaques de type cross-site scripting (CSS) et des attaques par injection de contenu.