Plus qu’une formation au code, l’école d’informatique 42 franchit une étape supplémentaire pour contribuer au développement de start-ups à fort potentiel. L’établissement dirigé par Sophie Viger vient en effet d’annoncer le lancement d’un programme d’accélération destiné à ses étudiants. Une première promotion de 13 porteurs de projets rejoindra le campus de Station F et sera accompagnée pendant une période de six mois. En tant que résidents de l’immense incubateur parisien, les futurs entrepreneurs auront accès à l’ensemble des services proposés sur le campus. Ils pourront notamment établir des synergies avec une communauté de plus de 150 fonds d'investissement et profiter des espaces de co-living Flatmates. Dans le cadre de son dispositif de soutien, 42 mettra à disposition de sa première fournée d’étudiants des experts juridiques, comptables et RH, du mentorat assuré par ses alumnis, ainsi que l’accès à un réseau de partenaires.

Les porteurs de projets ont également la possibilité d'assister à des ateliers et des conférences ayant pour thème la technologie, mais aussi le management, l’économie, la propriété intellectuelle ou encore le recrutement. Des « office hours » qui proposent un encadrement individuel des futurs entrepreneurs par des professionnels se déroulent en parallèle une fois par mois, ainsi que des réunions reposant sur le « peer-to-peer learning », un concept d’apprentissage chez 42 basé sur du travail collaboratif. Sur le plan logistique, les 13 porteurs de projets auront accès à un bureau situé à Station F, ainsi qu’aux différents espaces de travail et logements proposés par la pépinière

400 start-ups créées depuis l'ouverture de l'école

Avant de lancer son programme d’accélération, 42 a déjà permis à de nombreux étudiants de devenir chefs d’entreprises. Depuis la création de l’école de code, 400 jeunes pousses ont ainsi été créées par ses alumnis. Parmi celles-ci, on trouve Crisp, une plate-forme de relation client par chat adoptée par près de 200 000 entreprises, ou MeiliSearch, une API de moteur de recherche open source  qui a levé 1,5 millions d'euros en 2020,  soit deux ans après sa création. A leurs côtés, Ponicode, une jeune pousse fondée en 2019 a pu voir le jour avec une solution utilisant le machine learning pour automatiser la création de tests unitaires et la génération de documentation. Un premier tour de table de 3 millions d'euros a été réalisé en 2020 par cette dernière.