1. Les anciennes applications

Ne conservez pas d'anciennes applications dans un datacenter. Même si vous avez encore besoin d'anciens logiciels, vous ne pourrez pas les faire tourner ou les gérer de la même façon dans vos propres centres de calcul.

2. Les applications mobiles

Voilà un certain temps que les plus brillants penseurs de la technologie ont prédit la disparition des applications. Doug Pepper de la société de capital-risque InterWest Partners pense que les apps vont devenir des agents intelligents. Ils connaitront nos préférences, sauront nous localiser, et connaitront notre emploi du temps.

Nous n'aurons plus besoin d'une application météo, ni même d'un widget. Le téléphone déversera sur nos écrans d'accueil les informations que nous lui aurons demandées. Cela signifie que nous n'aurons plus à gérer des centaines d'applications.

3. Les PC traditionnels

C'est un changement de paradigme intéressant qui pourrait nécessiter quelques ajustements dans notre manière de penser. Aujourd'hui, le PC est l'endroit où l'on stocke les applications ou les documents. Cependant, ces dernières années, des clients légers, comme la Chromebox de Google, sans desktop et dotée uniquement d'un navigateur Internet, montrent à quel point le PC classique est devenu désuet.

Antonio Piraino, le CTO de ScienceLogic, annonce la fin du PC en 2013. De plus en plus d'entreprises ont par exemple opté pour un bureau virtuel dans le cloud, qui leur permet d'exercer un contrôle centralisé.

4. Les mobiles BlackBerry

Les annonces de l'effondrement de la plate-forme BlackBerry sont dans l'air depuis plus d'un an. Les retards constants dans les nouvelles mises à jour du système d'exploitation, les échecs rencontrés avec les tablettes et les nouveaux facteurs de forme (qui veut d'un clavier physique avec un smartphone tactile ?) et le turnover au niveau de la direction ne sont qu'une partie du problème.

Les salariés veulent un téléphone qu'ils peuvent utiliser au travail. Aujourd'hui nous sommes connectés 24 h x 24, et à quoi bon avoir un mobile professionnel si on ne peut pas jouer à Angry Birds !

5. Les smartphones Windows Phone

Android et l'iPhone ont gagné, et en 2013, Microsoft va enfin se décider à abandonner Windows Phone. Autant passer à Windows 8 et aux tablettes Surface, car l'attachement des utilisateurs pour la plate-forme n'est pas immense. Le cabinet d'analystes IDC prévoit que Windows Phone atteindra 11% de part de marché en 2016, tandis que Ovum se risque à prédire 13% en 2017, mais les indicateurs permettant de dire que les utilisateurs d'iPhone et Android sont prêts à changer pour Windows Phone sont maigres.

Lors d'une récente conférence IT, un de nos confrères de CIO a compté que, sur les 40 personnes qu'il a rencontrées, quelques-unes avaient un smartphone Android, tous les autres avaient un iPhone, et pas une seule personne n'avait un téléphone Windows Phone. Si même les adeptes précoces ignorent la plate-forme, alors qui va s'y intéresser ?

6. Les systèmes PABX

Le téléphone sur votre bureau est amené à disparaitre. Adam Hartung, consultant chez Spark Partners affirme que l'une des grosses technologies appeler à trépasser en 2013 est celle des autocommutateurs téléphoniques privés. Ils servent essentiellement à relier les postes téléphoniques internes d'une entreprise avec le réseau téléphonique public.

Mais les coûts et les frais de maintenance des PABX sont de moins en moins attrayants pour les entreprises, en particulier celles où les salariés apportent leurs propres terminaux et les utilisent de manière exclusive. « Les salariés sont heureux d'apporter leur propre téléphone dans l'entreprise », a déclaré Adam Hartung. « Elles ont seulement besoin de savoir comment récupérer et gérer les connexions ».

7. Le fax

« L'année prochaine, le télécopieur va être satellisé et disparaître de nos écrans » prédit Keval Desai, associé chez InterWest Partners. Nous savons tous que le fax est d'un autre âge, celui où nos données passaient par les lignes téléphoniques classiques. De nouveaux services comme Adobe EchoSign permettent aux avocats, aux agents d'assurance et aux agents immobiliers de récupérer une signature numérique validée et de transmettre des contrats juridiques totalement authentifiés.

Pour suivre, les avis sans modération de John Brandon sur Twitter : @jmbrandonbb