Développements en Java J2EE ou .Net? Open Source? Sous-traitance et/ou Offshore? Web Services? Sur chacun des ces thèmes, la société Ideo Technologies, éditeur de l'atelier SweetDev, a sondé le degré d'adhésion des décideurs en informatique (203 managers, 62% de DSI, 20% de directeurs des é©tudes). Pour deux-tiers des sondés, Java l'emporte. Et ce, grâce au recul de plusieurs années d'expérience. Les partisans de .Net avouent fonder leur opinion sur un retour d'expérience inférieur à six mois. Cependant la montée en puissance de ce dernier est amorcée, "surtout auprès des PME", constate Ideo, en raison de son adaptation aux services Web, de sa facilité d'utilisation, et de son intégration avec d'autres outils Microsoft. Mais trois responsables sur quatre disent regretter cette dépendance, et un tiers d'entre eux signale la difficulté à trouver des compétences sur le marché. Pour les adeptes de Java J2EE, au contraire, comptent surtout la portabilité et l'indépendance qu'elle procure à l'égard des constructeurs/éditeurs, avec, en contrepoint, la complexité et le coût de la technologie. Parmi eux, les utilisateurs de frameworks techniques sont majoritaires, et deux-tiers d'entre eux ont recours à l'Open Source (20% aux frameworks commerciaux). Plus généralement, le recours à l'Open Source est entré dans les moeurs (60%), mais 44% seulement disent envisager utiliser de nouveau des composants Open Source dans les années à venir. Commentaire d'Ideo: "ces solutions sont perçues comme temporaires, du fait notamment d'une offre consolidée par des éditeurs, mais l'arrivée d'offres spécifiques de la part d'éditeurs risque de bouleverser la donne". Trop tôt, aussi, pour tirer des plans sur les Web Services: moins d'une entreprise représentée dans ce sondage a un projet pilote à son actif, même si près d'un sondé sur cinq n'hésite pas à les qualifier d'élément stratégique pour l'entreprise. Quant à la sous-traitance des développements, deux-tiers des firmes consultées y ont recours, en forfait (largement majoritaire), plus rarement en régie pure, et plus rarement encore en offshore (7,4%), bien qu'un sur six pense y recourir dans les années à venir. Pour info: www.ideotechnologies.com