Garantir d'un côté la discipline budgétaire, de l'autre la satisfaction des besoins métiers en toute agilité, ce n'est pas une injonction paradoxale. Mais cela suppose de la méthode et de la rigueur. L'heure n'est plus uniquement à couper les coûts. Il faut être financièrement pertinent. Pour faire le point sur les meilleures pratiques, CIO organise la webconférence « Achats IT : du cost-killing au FinOps ». Cette CIO.expériences sera diffusée le 21 septembre 2021.

Tout d'abord, l'usage du SAM (Software Asset Management) s'impose pour connaître son parc logiciel. Eviter les redressements des éditeurs, c'est bien. Adapter proactivement son parc de licences aux réalités des usages et des besoins, c'est mieux. C'est le rôle du Software Asset Management. Au delà, il s'agit aussi de savoir choisir son modèle. Gérer des licences, de la maintenance et des infrastructures, adopter le SaaS ou privilégier le logiciel libre : le choix est à la fois économique, technique et métier.

Opter pour le cloud public est une garantie d'agilité mais il faut le garder sous contrôle budgétaire. Car multiplier les externalisations dans le cloud public est aussi une question financière. Choisir les bonnes architectures, éviter les nouvelles chaînes et bien comprendre les facteurs de coûts sont les clés de l'approche FinOps. On en arrive alors au pilotage budgétaire de l'IT. Face à la pression budgétaire, savoir où et comment sont allouées les ressources, pouvoir justifier de ses investissements et bien arbitrer entre les différents projets est essentiel pour les DSI, qui travaillent de plus en plus main dans la main avec les DAF.