Depuis le rachat du canadien ATI en 2006, AMD a perdu de sa superbe et peine face à Intel et Nvidia. Dans ce qui ressemble à une dernière tentative pour reprendre des parts de marché, AMD semble miser sur l’autonomie - relative - de sa division circuits graphiques, rebaptisée Radeon Technologies Group, afin de redonner un peu d’agilité à son activité 2D/3D. La fameuse plate-forme APU, combinant CPU et GPU, n’a pas donné les résultats escomptés. Il suffit de regarder les résultats financiers de la firme de Sunnyvale, en chute libre ces dernières années.

Si AMD a connu un certain succès avec les partenariats Sony et Microsoft pour les consoles PlayStation 4 et Xbox One - et devrait fournir des puces pour l'énigmatique prochaine console NX de Nintendo - la société californienne a été laminée sur le marché des PC et des serveurs. L'année dernière, AMD a ainsi réduit de 7% ses effectifs mondiaux, près de 700 emplois, et perdu trois exécutifs de sa division Computing & Graphics. Rien de mois que le directeur général, John Byrne, et les responsables marketing et stratégie, Colette LaForce et Raj Naik.

Les derniers résultats financiers d’AMD, ceux du premier trimestre 2015, ont souligné une perte nette de 159 millions d’euros avec un chiffre d’affaires en baisse de 17% par rapport au même trimestre 2014.