La Commission européenne a lancé un ultimatum à Microsoft : si le géant de Redmond ne se plie pas aux exigences édictées contre lui dans le cadre de l'action antitrust initiée par l'instance européenne, il s'expose à une amende de 2 M$ par jour. "La cour de première instance a confirmé, il y a un an, que Microsoft devait respecter la décision de mars 2004. La Commission regrette que Microsoft ait échoué. Nous aurions préféré que Microsoft se plie à la décision de mars 2004 et non à l'interprétation qu'il a faite de cette décision" explique Jonathan Todd, le porte-parole de la commissaire à la concurrence Neelie Kroes. En 2004, la Commission avait notamment imposé à Microsoft de publier des éléments de code source afin de permettre l'interopérabilité des produits concurrents avec l'architecture Windows. Une exigence que l'éditeur n'a pas, aux yeux de la Commission, été en mesure de satisfaire : "la documentation fournie jusqu'ici par Microsoft est incomplète et inadéquate", explique l'instance communautaire. Le groupe présidé par Steve Balmer a jusqu'au 25 janvier pour répondre aux objections de la Commission. Toutefois, l'amende courra à compter du 15 décembre si Microsoft se ne plie pas aux injonctions.