Selon Bloomberg, Apple travaillerait au moins sur trois modèles de Mac équipés de co-processeurs faits maison, basés sur des puces ARM, qui viendraient seconder le processeur Intel, pour un lancement qui pourrait intervenir cette année. Il s’agirait de deux portables et d’un ordinateur de bureau, selon une source qui travaille sur ces modèles. Pour l’instant, seules deux lignes de Mac intègrent des co-processeurs Apple, le MacBook Pro avec Touch Bar et le iMac Pro. La firme à la pomme utilise ses co-processeurs pour exécuter des tâches bien précises comme sécuriser les systèmes d’identification Face ID ou Touch ID. L’iMac Pro, par exemple, recourt au T2, sorti en 2017 par Apple, pour gérer l’alimentation et la sécurité. Le MacBook Pro intègre le co-processeur T1, sorti en 2016, pour contrôler la Touch Bar sur le clavier.

La gamme de processeurs « made in Apple » pour objets mobiles s'est déjà bien étoffée l'année dernière. Sur la dernière Apple Watch, une version de la puce W2 permet la connexion bluetooth. Sur les iPhones 8 et X, une puce utilisant l'intelligence artificielle - appelée Neural Engine - et des unités de traitement graphique personnalisées (GPU). Bloomberg s’attend enfin à la mise en circulation du dernier iPad vers la fin de l’année. Selon l’agence de presse, la tablette devrait inclure le moteur graphique conçu par Apple et sa puce IA, Neural Engine. Apple aurait par ailleurs débauché des ingénieurs modems de chez Qualcomm, avec lequel il est en guerre ouverte et dont il veut pouvoir s'affranchir.

Selon certains spécialistes d’Apple, l’arrivée de puces entièrement fabriquées par la firme de Tim Cook n’est qu’une question de temps. Celle-ci pourrait alors à la fois se passer de Qualcomm et, qui sait, à terme, d'Intel.