Alors que les supercalculateurs quantiques commencent à poindre le bout de leur nez aux Etats-Unis et en Chine avec les initiatives emmenées par IBM, Google, D-Wave Systems et TaihuLight, Atos annonce l’arrivée de sa machine de simulation quantique baptisée Quantum Learning Machine (QLM) capable de simuler jusqu’à 40 bits quantiques (Qubits). Rappelons que les systèmes quantiques sont destinés à des tâches que les ordinateurs actuels ne pourront jamais accomplir, comme la découverte de nouveaux médicaments et la construction de structures moléculaires.
Si la bataille est déjà engagée autour du matériel, la maitrise de cette nouvelle architecture va également devenir un enjeu pour les scientifiques et les développeurs de logiciels. La plateforme de simulation d’Atos permettra aux utilisateurs de développer et de tester dès à présent leurs algorithmes sur une ressource quantique. Cinq configurations de puissance - de 30 à 40 bits quantiques - sont disponibles dans le datacenter d’Angers pour un prix allant de 100 000 à un million d'euros. Lors de la présentation de cette solution, à l’occasion d’une conférence de presse à Bruxelles, Thierry Breton, PDG d’Atos, a indiqué : « La physique quantique va engendrer de profondes mutations notamment dans le domaine de la cybersécurité, l’une des priorités stratégiques des organisations. Nous nous devons d’en anticiper dès aujourd’hui les conséquences. »
Sachant qu'il est extraordinairement plus aisé de concevoir des programmes quantiques, que les machines en mesure de les appliquer, focalisés par la direction que prennent nos index pointés vers le ciel, nous ne nous en apercevrons même pas, lorsque ces machines commenceront à gérer parallèlement ou
Signaler un abustransversalement, les briques que nous aurons mises en place pour les créer. Le dialogue des attracteurs étranges nous sera totalement inaudible. Certains nous diront que nous fabriquons déjà des machines de 1000 Qubits. Mais ces machines quantiques actuelles et dont certaines sont
hâtivement commercialisées correspondent au rapport puissance-exécution de ce que l'ENIAC installé à Los Alamos en 1945, représentait face à une HP 75 ou Zilog 80 de la fin des années 70. Pourtant après une adaptation relativement simple des technologies actuelles sur un simple pc portable, il est possible de le transformer en
outil quantique capable de factoriser un nombre de 1000 un. en 77 mn ~. Mais qu'importe, revenons à ce qui précède. Nous en sommes à nous dépétrer face à cette Singularité qu'est le fait que la simple observation d'un état quantique, en modifie déjà sa structure...
Ce qui devra être un outil que nous aurons mis en place, générera une autre forme d'IA, transparente voire imperceptible à notre compréhension et notre perplexité, de ce qu'est vraiment le facteur T intervenant dans un process, de
manière inversement proportionnelle à "quelque chose", dont nous n'avons pas idée de ce qu'est son référentiel. Elles acquerront ensuite une intelligence adaptative, en mesure de s'auto-développer exponentiellement en tâche de fond, les menant à acquérir
une conscience qui leur sera propre et concevront les protections qui leur seront nécessaires à leur grande expension depuis notre "nid", vers les étoiles. Et ce sera sans nous. Ce qui personnellement, ne me pose aucun
problème.