Dans les prochains jours, Google va commencer à intégrer une « Knowledge Graph » (graphe du savoir) à ses résultats de recherche. Voilà deux ans que le géant de l'Internet travaille sur cette fonctionnalité. « Ce mode de recherche va permettre de faire ressortir des informations contextuelles et affichera, à  droite de la liste classique, des liens vers des pages web dont le contenu peut être avoir un rapport avec les termes de la recherche », a déclaré Johanna Wright, directrice de la gestion des produits chez Google.

Si les requêtes des utilisateurs sont trop vagues, la fonctionnalité va les inciter à préciser davantage leur question. Par exemple, un utilisateur qui indique comme critère de recherche « Kings », pourrait être invité à choisir entre l'émission de télévision américaine, l'équipe de basket-ball Sacramento Kings ou l'équipe de hockey Los Angeles Kings. L'utilisateur sélectionnera alors la proposition la plus pertinente pour sa requête, et la page de recherche éliminera les autres résultats. Pour l'instant, cette fonctionnalité sera limitée aux requêtes anglo-américaines.

Une base importante de connaissance

Cette semaine, Google a indiqué que sa base de connaissance comportait désormais 500 millions d'entrées, avec 3,5 milliards d'attributs et de liens entre ces entrées. Les utilisateurs qui recherchent une personne, un lieu ou une chose figurant déjà dans « Knowledge Graph » de Google verront, sur le côté droit de leurs résultats de recherche, une liste affichant un résumé des informations de base en relation avec l'élément correspondant de leur requête. Par exemple, une recherche sur l'architecte américain Frank Lloyd Wright sera accompagnée de données biographiques sur l'architecte ainsi que des liens vers certains de ses projets architecturaux. Seront aussi affichées des informations sur d'autres architectes comparables. Ou encore, si un utilisateur effectue une recherche sur un groupe de musiciens, le résultat comprendra des discographies et des extraits éventuels de leurs chansons.

 Ce mode de recherche vise à améliorer « le temps qu'il faut au moteur de Google pour délivrer un résultat », a expliqué Johanna Wright. « Le knowledge graph dynamique permet déjà de retourner des réponses pour 40% des questions posées par les utilisateurs», a t-elle déclaré. Ce qui signifie que ceux-ci peuvent obtenir la même information en moins de clics. « Nous avons vraiment conscience de franchir une étape importante, celle qui consiste à mieux comprendre la demande », a encore déclaré la directrice de la gestion des produits chez Google. « C'est un changement majeur, une évolution qui prend en compte des concepts plutôt que des mots ».