Le cloud, les logiciels de productivité, le gaming, la Surface et Windows. Telles sont, dans l'ordre, les priorités que Microsoft s'est fixées et qui se reflètent dans ses derniers résultats. Pour le compte de son quatrième trimestre, la firme de Redmond a publié un chiffre d'affaires de 36,9 Md$, qui s'affiche ainsi en hausse de 14% à période comparée de l'année précédente. Sur cette base, l'éditeur a dégagé un bénéfice net en hausse de 38% à 11,6 Md$.

La croissance trimestrielle de la firme de Redmond est principalement tirée par la branche Intelligent Cloud Business. Les revenus de cette dernière ont bondi de 27% pour atteindre 11,9 Md$. Avec des ventes en hausse de 67%, Azure est la locomotive de cette activité.

Les logiciels de productivité au coude-à-coude avec le cloud

Encore une fois, les facturations du pôle cloud de Microsoft dépassent, sur le fil, celles issues de la commercialisation de ses logiciels de productivité. Regroupées dans la branche Productivity et Business Process, les applications des familles Dynamics et Office ont généré des revenus en hausse de 17% à 11,8 Md$. A elles seules, les ventes d'Office 365 aux entreprises ont connu une progression de 27%.

Troisième et principal grand pilier de l'activité de l'éditeur, sa branche More Personal Computing (MPC) n'affiche pas le dynamisme des deux autres. Au quatrième trimestre, ses revenus n'ont progressé que de 2% à 13,2 Md$. Cette faible croissance tient au déclin des chiffres d'affaires des services et contenus liés à la Xbox (-11%) et de l'activité gaming en général (-21%). Il n'a pas pu être contrebalancé par les hausses de chiffre d'affaires de Windows en OEM et des versions professionnelles de l'OS (+18%), ni par celle de la Surface. Les revenus issus des livraisons de la tablette de Microsoft ont progressé de 6% pour se rapprocher des 2 Md$ (1,98 Md$ précisément).

La branche personal computing attendue en baisse

La branche MPC fait face une incertitude plus grande que par le passé. Microsoft s'attend à ce que son chiffre d'affaires chute de façon substantielle lors du trimestre en cours. Il devrait se situer entre 10,75 et 12,05 Md$. La saisonnalité est en cause mais pas seulement. L'explication tient aussi à la baisse de la demande attendue sur le marché du PC professionnel, où d'importantes migrations de parcs vers Windows 10 ont eu lieu ces derniers trimestres.