Selon le Syntec informatique, le marché français des logiciels et des services a enregistré une croissance de 7 % en 2005, pour un chiffre d'affaires de 31 ME. Dans un communiqué, la chambre syndicale relève que « la croissance s'est globalement accélérée sur un an [...] L'infogérance, le conseil, les logiciels et l'informatique embarquée figurent parmi les domaines d'activité les plus dynamiques.» Dans le détail, les activités Logiciels et Services ont affiché, en 1005, une croissance au moins égale à celle de 2004 : L'activité Logiciels applicatifs a enregistré une croissance 7 %, contre 1 % un an plus tôt; le logiciel outil, de 8 % contre 3 %; l'activité Conseil, de 6 % contre 3 %; les projets et l'intégration, de 4 % contre 1 %; le développement et l'assistance technique de 5 % contre 2 %; l'informatique scientifique, technique et industrielle et embarquée, de 8 % contre 5 %; et enfin l'infogérance applicative de 12 % contre 10 %. L'activité d'infogérance d'infrastructure a quant à elle maintenu son niveau de croissance de 2004 à 9 %. Pour 2006, le Syntec affiche sa confiance. Il identifie ainsi « les télécoms/médias, le secteur public et la banque assurance » comme les « marchés les plus porteurs ». La chambre syndicale prévoit une croissance de 5 % à 7 % pour l'activité Conseil, 4 % à 6 % pour l'ingénierie, 8 % à 10 % pour l'infogérance, 6 % à 7 % pour le logiciel outil et 6 % à 8 % pour le logiciel applicatif. Globalement le Syntec estime que « l'année 2006 devrait s'inscrire dans la continuité de 2005, le secteur [des logiciels et services] devant poursuivre la bonne dynamique engagée depuis 2 ans et afficher une croissance de l'ordre de 6 à 8 % ». Par ailleurs, le Syntec relève la « poursuite de la transformation des acteurs », notamment des éditeurs qui font « progressivement évoluer leur modèle économique avec [...] le Software as a service. » En outre, « l'industrialisation, la consolidation et l'offshore restent les facteurs majeurs de transformation » de SSII qui trouvent de « nouveaux relais de croissance » dans les architectures orientées services. Les Logiciels & Services, qui se voient aujourd'hui comme « le principal moteur » de la croissance des TIC en France, a, selon le Syntec, généré 8 000 à 10 000 emplois nets en 2005. Selon la chambre syndicale, les acteurs du marchés sont confrontés « à une guerre des talents », pour trois grandes raisons : le croissance du secteur, le papy-boom attendu et la désaffection des jeunes pour les filières scientifiques. Pour séduire, les membres du Syntec prévoient, notamment, de publier « une vision prospective à 5 ans de ses métiers », et de lancer des « campagnes de promotion pour la diversité des profils ». En plein débat sur le CPE, ils soulignent enfin que 97 % des contrats de travail signés dans le secteur sont des CDI.