Les livraisons mondiales de PC, de tablettes et de téléphones mobiles devraient représenter 2,32 milliards d'unités en 2018. Elles progresseraient ainsi de 2,1% comparées aux 2,28 milliards de terminaux commercialisés l'an dernier. Ces chiffres sont publiés par Gartner qui estime que cette hausse globale sera tirée par deux marchés en particulier. En premier lieu, par celui de la téléphonie qui va profiter du dynamisme du segment des smartphones, notamment haut de gamme.

Ces derniers devraient voir leurs ventes s'apprécier de 6,2%. Ils représenteraient ainsi 87% des livraisons totales de téléphones mobiles qui progresseraient elles-mêmes de 2,6% à 1,9 milliard de terminaux écoulés. « Nous prévoyons que les ventes d'Apple évoluent à un rythme supérieur à la  moyenne du marché, grâce au lancement de nouveaux modèles qui vont encourager le renouvellement des équipements », précise Roberta Cozza, analyste au Gartner.

Les ultras mobiles premiums en hausse de 18,6%

Le second marché dont le cabinet d'études attend qu'il contribue fortement à l'évolution positive des ventes de terminaux personnels en 2018 est celui des ordinateurs ultras mobiles premiums (+18,6%). De quoi contrebalancer la baisse de 5,6% dont devrait souffrir le segment des PC traditionnels et permettre aux ventes globales de PC de progresser légèrement (+0,76%) à 264 millions d'unités. Dans le domaine des équipements classiques, ce sont les notebooks qui se montreront les plus touchés (-6,8%). « Les prix de la DRAM ont doublé depuis juin 2016. En réaction, les fabricants ont augmenté leurs tarifs à partir de la première moitié de 2017. Cette tendance devrait se poursuivre en 2018, jusqu'à ce que l'évolution des coûts de la mémoire s'inverse », indique Roberta Cozza.

Gartner publie ces chiffres deux semaines seulement après la diffusion d'une étude montrant une baisse des livraisons de PC de 2,8% en 2017. Le marché a ainsi reculé pour la sixième année consécutive. Au cours de la seule période allant d'octobre à décembre derniers, les ventes ont chuté de 2%, en particulier à cause d'une faible demande aux Etats-Unis et d'une faiblesse des achats du grand public.