La dépendance à l'égard de fournisseurs entraîne bien des dérives budgétaires. Un fournisseur a en effet intérêt à sans cesse accroître sa facturation, si possible en engrangeant toujours plus de revenus récurrents. Plus les ressources budgétaires sont ainsi consommées, moins le DSI dispose des moyens de faire évoluer son architecture.

Comment un DSI peut-il éviter ce cercle vicieux ? Pour répondre à cette question, CIO organise une matinée sur le thème « Fournisseurs IT : les liaisons dangereuses - De la stratégie d'achat à la gestion quotidienne » le 24 janvier 2019 au Centre d'affaires Paris Trocadéro.

Acheter selon les besoins, ni plus, ni moins

Il faut tout d'abord que le DSI sache acheter. L'achat IT, souvent trop technique pour les directions achats, a toujours été une difficulté pour les entreprises. DSI et acheteurs doivent donc collaborer en sachant s'appuyer sur du consulting externe en cas de besoin.

Savoir gérer les licences est une nécessité connexe. Les fameux audits de licence sont souvent des moyens d'accroître le chiffre d'affaires pour les éditeurs. Afin de garantir le coût prévu, il est indispensable de maîtriser les licences effectivement utilisées, notamment grâce au SAM (Software Asset Management). Cette approche permet d'ajuster le nombre de licences acquises au nombre effectivement utilisé, que ce soit à la hausse ou à la baisse.

Se prémunir des risques fournisseurs

Au delà des éditeurs de logiciels, les bonnes pratiques achats concernent tous les types de fournisseur. En particulier, externaliser ne garantit jamais l'entreprise contre des fautes du prestataire choisi. Il faut donc contrôler ou faire contrôler (via des certifications régulières) les fournisseurs. Leur solidité financière ne doit pas non plus être négligée : un prestataire peut faire faillite. Il faut donc que les DSI sachent prévenir les manquements des fournisseurs.

Et, en cas de besoin, savoir changer de fournisseur est indispensable. De ce fait, la réversibilité est un pré-requis normal dans tous les contrats IT. Normalement. Mais, dans la pratique, combien d'entreprises savent effectivement comment passer d'un fournisseur à un autre ?