Bien qu'elle se soit tassée, la croissance du marché mondial des solutions de communications unifiées et de collaboration (UC & C) a conservé un niveau plus qu'honorable en 2022. Selon IDC, les revenus du secteur ont représenté 59,3 Md$, s'appréciant ainsi de 9,8 % d'une année sur l'autre. En comparaison, leur hausse avait atteint 29,2 % en 2021 et 24,9 % en 2020. Du point de vue des territoires, les facturations ont enregistré leurs améliorations les plus fortes en plus fortes en Asie-Pacifique (+14,8 %, Japon inclus) et en Amérique Latine (+16,3 %). Les véritables moteurs du marché n'en demeurent pas moins l'Amérique du Nord (+8,9 %) et la zone EMEA (+7,2 %), qui représentent respectivement 47,4 % et 28,3 % de son chiffre d'affaires.

L'UCaaS gagne encore du terrain

En termes de produits, le principal pilier de la valeur du secteur s'avère être le segment des solutions de communications unifiées et de collaboration on-premise (logiciel et services cloud inclus). En 2022, ses revenus se sont appréciés de 9,1 % à 28,8 Md$. Mais le segment de l'UCaaS a encore gagné du terrain avec des ventes en hausse de 16,6 % à 21,2 Md$. « En ce qui concerne la téléphonie, environ deux tiers des organisations utilisent l'UCaaS comme approche principale », indique IDC par voie de communiqué de presse.

Pour les terminaux, le cru 2022 a été moins bon. Pour preuve, les ventes annuelles de téléphones IP ont baissé de 6,5 %. Dans le même temps, les achats de terminaux pour salles de visioconférence se sont tassés 3,1 % à 1,8 Md$. Seuls les terminaux pour salles de réunion ont tiré leur épingle du jeu avec une croissance 11,5 % à 1 Md$.

38,7 % de part de marché pour Microsoft

De plus en plus dominant sur le marché de l'UC&C, Microsoft a capté 38,7 % des revenus du secteur en 2022, soit un chiffre d'affaires de 23 Md$, en progression de 20,9 % sur un an. Pour sa part, Zoom a fait moins bien que la moyenne du marché avec des revenus en croissance de 6,6 % à 4,2 Md$. L'éditeur s'est ainsi assuré 7,1 % de part de marché, juste derrière les 7,4 % de Cisco. A la différence près que ce dernier est sur une phase descendante au regard de sa baisse de revenus de 6,4 % à 4,2 Md$.