Iliad ne cherche pas de repreneur. Olivier Rosenfeld, à la tête de la maison-mère de Free, a voulu couper court aux rumeurs. Des bruits de plus en plus insistants circulaient dernièrement, qui faisaient d'Iliad l'objet d'un achat supplémentaire dans le monde des télécommunications, en perpétuelle consolidation. "Clairement, Iliad n'est pas à vendre, a tenu à préciser, dans un entretien à nos confrères du Journal des finances, le patron du premier opérateur haut débit alternatif. Iliad n'a aucun besoin de s'adosser à un partenaire pour poursuivre son développement. Au contraire, l'indépendance nous a donné une totale liberté". Exit donc les spéculations sur une éventuelle reprise par Bouygues ou Yahoo. Olivier Rosenfeld a par ailleurs réitéré l'intérêt que porte son groupe au WiMax, "un sujet très important pour Iliad". Il n'a cependant pas tenu à fournir davantage de détails sur la stratégie qu'il entend mettre en place. Rappelons qu'Iliad a racheté Altitude Telecom en septembre 2005, le seul opérateur français à détenir une licence nationale WiMax.