CSC, 5e SSII à l'échelle mondiale, se prépare à se vendre... et annonce dans le même temps un vaste plan de restructuration touchant 5 000 postes, soit plus de 6% de ses effectifs. Objectif : quelque 500 M€ d'économie sur deux ans. A la lecture des motifs invoqués par la direction du groupe de services, l'activité en Europe pourrait être particulièrement atteinte. Selon Van Honeycutt, PDG de CSC, "depuis quelques temps, il est apparu, et nous ne sommes pas les seuls dans notre secteur, qu'il y avait un excédent de capacités dans certaines régions, surtout en Europe" (sic). Et d'en assumer les conséquences dans le même communiqué : "nous avons décidé que le moment était venu de traiter la question par le biais d'une restructuration. Elle a pour but d'accroître la valeur pour l'actionnaire quelles que soient par ailleurs les alternatives stratégiques que nous pourrions étudier". Un souhait qui n'est pas resté lettre morte : l'action, cotée à New York, gagnée hier 5,6% à la clôture de la bourse. CSC a par ailleurs mandaté le cabinet Goldman Sachs en vu d'une possible reprise, par un acquéreur s'étant déjà manifesté. Sur les neuf premiers mois de son exercice fiscal 2006, terminé le 31 mars dernier, CSC avait réalisé 434,6 M$ de bénéfices nets pour un CA de 10,7 Md$.