Changement de gouvernance au sein de Sopra Steria. Le Conseil d’administration de la SSII a nommé Cyril Malargé en tant que directeur général. Il remplace à partir du 1er mars prochain Vincent Paris qui occupait ce poste depuis 2015. Il ne quitte pour autant pas Sopra Steria en restant conseiller du président, Pierre Pasquier.

Avant sa nomination, Cyril Malargé était le COO (chief operating officer) du groupe et membre du comité exécutif. Il cumulait aussi le poste de directeur général France (depuis 2015). Depuis 19 ans chez Sopra Steria, il a occupé différentes fonctions, directeur du marché industrie transport et aerolines, directeur de la division services et utilities ou encore directeur des grands comptes industriels. Il est docteur ès sciences et major de la promotion 1995 de l’Ecole Spéciale de Mécanique et d’Electricité.

Un groupe aux résultats solides

Dans un communiqué, la SSII profite de cette nomination pour rappeler la publication des résultats financiers à venir (le 24 février prochain). Il est précisé aussi que les estimations actuelles « confirment le net rebond de la performance opérationnelle en 2021 avec des objectifs annuels largement atteints ». Le groupe donne ensuite quelques chiffres : la croissance organique du chiffre d’affaires est estimée entre 6,3 % et 6,4 % (guidance précédente « supérieure ou égale à 6 % »). Le taux de marge opérationnelle d’activité est estimé en augmentation de plus d’un point à 8,1 % (guidance précédente « entre 7,7 % et 8,0 % »). La performance cash est attendue très solide avec un flux net de trésorerie opérationnelle supérieur à 250 M€ (guidance précédente « entre 150 M€ et 200 M€ »).

Des résultats solides qui contrastent avec l’alerte émise en début de semaine par Atos sur ses résultats. L’ESN fait état d’un chiffre d’affaires de l’ordre de 10,8 milliards d’euros pour 2021, soit un recul d’environ 2,4% à taux de change constant par rapport à l’exercice précédent. Le taux de marge opérationnelle correspond à environ 4% du chiffre d’affaires à comparer à l’objectif annoncé d'environ 6%. Le flux de trésorerie disponible est de l’ordre de -420 millions d’euros alors que l’objectif tablait sur un flux positif.