Pour Fujitsu, l'hydrogène est un gaz d'avenir. Le fabricant japonais vient d'installer une cellule d'alimentation utilisant ce gaz pour couvrir la moitié des besoins en électricité et en chaleur des laboratoires de recherche et des salles de serveurs de son campus californien de Sunnyvale. Installé sur le parking du campus, cette cellule d'alimentation chauffe du méthane avec de la vapeur d'eau pour créer de l'hydrogène, celui-ci passe alors une membrane d'échange de protons (PEM) pour produire de l'électricité. En bout de course, l'eau chaude résultant de la réaction avec le méthane est introduite dans le circuit de chauffage des bâtiments. D'une puissance de 200 kW, cette unité devrait réduire de 35% l'émission de gaz à effet de serre du campus, soit 500 tonnes de gaz carbonique en moins par an, et permettre d'économiser plus de 3 millions de litres d'eau par an. Mais le fabricant, UTC, reconnaît que cette solution n'est pas économique pour tous. Pour Homer Purcell, vice-président de la société : « Si vous avez un immeuble de bureaux ouvert cinq jours par semaine de 9h à 17h, ce n'est peut être pas une bonne application. Vous devez l'utiliser en continu. »