Après IBM, Google, Microsoft ou encore HP, c’est au tour de Dell d’annoncer des licenciements. La firme texane prévoit, selon Bloomberg qui a eu accès à un mémo envoyé aux salariés, de supprimer 6 550 postes, soit 5 % de ses effectifs mondiaux. Pour expliquer cette décision, Jeff Clarcke, vice-président et co-directeur des opérations chez Dell indique que les conditions de marché « continuent de s’éroder avec un avenir incertain ».

Dans sa lettre, le dirigeant pointe surtout la chute de la demande en matière de PC en 2022. Selon un récent rapport d’IDC, les livraisons de notebooks et des desktops ont diminué de 16,5 % à 292,3 millions lors des 12 mois de 2022 par rapport à 2021. Dell a particulièrement été touché avec un recul de 16 % des livraisons l’année dernière. Des résultats à modérer car comme l’explique Ryan Reith, analyste chez IDC, « 2021 était proche des records historiques pour les expéditions de PC donc toute comparaison est faussée ».

Il n’empêche ces mauvais chiffres justifient la suppression de postes chez Dell. Jeff Clarcke a souligné dans son mémo que les précédentes mesures de réduction de coûts, comme la pause dans les embauches et une limitation des déplacements « ne sont plus suffisantes ». Le responsable ne donne pas de détails sur les postes concernés par les licenciements, ni sur les régions touchées.