Il y a quelques mois, Tomas Jedlicka, ingénieur logiciel chez Oracle travaillant sur le framework DTrace indiquait que l’outil de trace allait être intégré dans le kernel Linux et passait à cette fin sous licence GPLv2. Au début du mois, Tomas Jedlicka est intervenu sur la conférence Fosdem (free and open source software developers’european meeting) qui s’est tenue les 3 et 4 février derniers à Bruxelles, pour présenter les avancées du portage sur Linux de l’outil de trace originellement développé par Sun Microsystems pour son OS Unix Solaris afin de localiser les problèmes de performance sur des systèmes de production en temps réel. L'outil a été adopté par d’autres Unix.

La semaine dernière, à la suite de Fosdem, un billet du développeur Mark Wielaard a commenté favorablement l’abandon de la licence CDDL au profit de GPL. Différents éléments sont accessibles sur la page DTrace Project Source Control.

Sur Fosdem 2018, Tomas Jedlicka, ingénieur logiciel chez Oracle, a présenté le langage D et ses fonctionnalités et donné des informations sur l’avancée du projet. DTrace peut traiter les données directement dans le kernel comme le fait eBPF et être utilisé pour le monitoring du noyau Linux. D’autres cas d’utilisation sont possibles, ainsi que l’indique le développeur dans un résumé de sa présentation. Un administrateur système peut par exemple l’utiliser comme technologie sous-jacente pour observer le comportement du système. Une vidéo de la présentation de Tomas Jedlicka est disponible sur le site Fosdem 2018.