RSA, la division sécurité d'EMC, vient de présenter les résultats de son étude annuelle sur les fraudes en ligne. Réalisée en décembre 2006, l'étude a demandé à 1678 adultes de huit pays différents leur opinion sur l'évolution des fraudes en ligne telles que le phishing (qui consiste à soutirer des renseignements personnels à la victime en se faisant passer pour un tiers de confiance). 100% des personnes interrogées disposaient d'un compte en banque. En décembre 2006, les sondés étaient 76% à se servir d'un compte en ligne, que ce soit pour vérifier leur solde ou pour réaliser des opérations. A la suite de cette étude il apparaît que les internautes sont de plus en plus méfiants vis-à-vis des transactions en ligne : 82 % des titulaires de comptes se déclarent "moins enclins" à répondre à un e-mail de leur banque en raison des menaces de phishing (contre 79 % en 2005 et 70 % en 2004) et plus de la moitié des répondants seraient également "moins enclins" à s'abonner et utiliser des services bancaires en ligne (en novembre 2005 ils étaient 84% à utiliser des services bancaires en ligne, contre 76% en décembre 2006). La menace du phishing parait donc bien présente dans tous les esprits, même si seuls 38% des répondants disent savoir ce que c'est quand 29% ont déjà entendu l'expression mais ne sont pas sûrs de savoir ce que c'est. 43% ont déjà reçu un email du genre et 5% y ont répondu et ont donc divulgué leurs informations personnelles. Pour y remédier, 69% des sondés pensent que les établissements financiers devaient leur proposer un mode d'authentification plus sécurisé que la connexion par un mot de passe et un identifiant. 91 % des titulaires de comptes se déclarent prêts à utiliser une nouvelle méthode d'authentification forte si leur établissement financier le propose. 73% se déclarent prêts à adhérer à l'authentification basée sur le risque, qui consiste à vérifier l'identité de l'utilisateur en fonction de son lieu de connexion, son adresse IP etc. Enfin 82% des sondés pensent que leur banque devrait surveiller attentivement les mouvements de leur compte en ligne afin de les prévenir en cas d'activité inhabituelle. Selon la synthèse de l'étude publiée par RSA, les gens sont désormais prêts à adopter des mesures d'authentification forte pour renforcer la sécurité de leurs échanges financiers en ligne. "Les banques doivent prendre la juste mesure de ce phénomène pour accélérer le développement de leurs activités" conclue ainsi Christopher Young, Vice-Président et Directeur général de la Division Consumer Solutions de RSA. Rappelons tout de même que RSA est spécialiste de la protection de données et d'identité en ligne...