Facebook, Google, Twitter, et AOL ont rejoint la Ads Integrity Alliance, mise en place pour contrer les mauvaises publicités, y compris celles qui cachent des logiciels malveillants, escroquent directement des utilisateurs ou essayent de vendre des marchandises contrefaites, précise Stopbadware, un promoteur de l'alliance. « Aucune entreprise ou autorité judiciaire ne peut à elles seules éliminer les mauvais acteurs de l'ensemble du web », souligne dans un blog, Eric Davis, en charge des politiques publiques internationales chez Google. Il ajoute que « depuis 2006, StopBadware a permis à de nombreux sites web, des fournisseurs de services et de logiciels de partager en temps réel des informations afin d'avertir les utilisateurs et d'éliminer les malwares de façon significative sur le web. »

StopBadware héberge un site (Badware Website Clearinghouse) qui répertorie les sites identifiés, comme contenant un lien vers des logiciels malveillants, que l'association appelle des « badwares ». Stopbadware est à l'origine, un projet du Berkman Center for Internet & Society, de l'Université de Harvard.

L'alliance a élaboré un plan pour développer et partager des définitions, des conseils en matière de politiques industrielles et des bonnes pratiques. Elle prévoit aussi de partager les informations sur les « mauvais acteurs » avec les entreprises et les autorités judiciaires. En 2011, Google a indiqué qu'il avait désactivé plus de 130 millions annonces et déréférencé 800 000 annonceurs qui avaient violé les règles du site et de ses partenaires. Le problème est que lorsque Google déréférence un « mauvais acteur », ce dernier tente simplement d'installer sa publicité ailleurs, explique Eric Davis. Cette problématique nécessite un effort à l'échelle industrielle.