Chez Facebook, il suffit de se pencher pour trouver de mauvaises utilisations des données personnelles des utilisateurs. Il y avait eu un temps mort après l’affaire Cambridge Analityca. Mais depuis un mois, le réseau social de Mark Zuckerberg repart dans la tourmente. Facebook confirmait ainsi fin mars que des centaines de millions de mots de passe d'utilisateurs étaient stockés sur ses serveurs dans un « format lisible », accessible aux employés du groupe. A ce moment-là, « des centaines de millions d'utilisateurs de Facebook Lite, des millions d'utilisateurs de Facebook » étaient concernés. Mais aussi des dizaines de milliers de mots de passe issus d'Instagram.

Mais Facebook a mis à jour hier ce même communiqué en précisant que « depuis la publication de ce post, nous avons découvert que d'autres logs Instagram étaient stockés dans un format lisible. Nous estimons maintenant que ce problème a eu un impact sur des millions d'utilisateurs d'Instagram. » Bien que ces derniers n’aient été lisibles qu’en interne, assure Facebook, les utilisateurs concernés seront bien informés de ce problème. En tentant de sauver l’honneur, le groupe ajoute que l’enquête « a déterminé que ces mots de passe stockés n'ont pas fait l'objet d'abus internes ou n'ont pas été consultés de façon inappropriée. » Le groupe Facebook compte aussi deux applications très utilisées : Messenger et WhatsApp. Seront-elles bientôt elles aussi concernées par ces problèmes de sécurité ?