La start-up française Finalcad, spécialisée dans l’édition de logiciels pour le BTP, vient d’effectuer un tour de table de  20 millions de dollars auprès de Serena Capital, CapHorn Invest et Aster Capital. En réunissant ces fonds, la société entend passer de 70 à 150 collaborateurs fin 2017 et vise un objectif de 100 M$ de chiffre d’affaires d’ici 2020.  Pour atteindre ces objectifs de croissance, elle souhaite renforcer son implantation sur les marchés européens et asiatiques, grâce à une offre globale de transformation numérique sur les branches construction, infrastructure, énergie, concessions. Enfin, elle veut lier la navigation en réalité augmentée de son logiciel aux maquettes numériques (BIM) afin de rendre les analyses prédictives accessibles en temps réel.

Une industrie peu numérisée

Selon un rapport de Mc Kinsey, l’industrie de la construction, actuellement un marché de 9 500 milliards de dollars et qui doit doubler de taille d’ici à 2030, est une de industries les moins numérisées à ce jour. Dans un communiqué, Jimmy Louchart, président de Finalcad déclare : « Depuis un demi-siècle, l’industrie de la construction a vu sa productivité baisser, là où celle des autres industries a progressé ». Nous avons bâti Finalcad avec l’ambition de changer la façon de construire. »

La start-up est à l’origine d’une plateforme mobile et d’analyses prédictives qui aident les acteurs de la construction à anticiper et résoudre les défauts rencontrés pendant la vie de l’ouvrage. Depuis sa création en 2011, elle revendique plus de 10 000 chantiers dans 30 pays, représentant un total de 20 millions d’observations sur le terrain et près de 10 millions de photos. Parmi ses clients, on peut citer Eiffage, Bouygues Construction, VinciI Construction, Daewoo Engineering, Fujita Corporation, Shimizu Corporation ou Takenaka Corporation.