Comme nous l'annoncions le 9 mai, Galileo, le système de positionnement par satellite initié par l'Union européenne et concurrent du GPS américain, bénéficiera d'un financement totalement public. C'est ce que viennent de décider les 27 ministres des Transports, qui approuvent ainsi la proposition de la Commission de se reposer uniquement sur les Etats membres et d'abandonner le consortium formé par huit entreprises, incapables de s'entendre. Le surcoût pour les 27 est estimé à 2,4 Md€, une somme couvrant la mise en oeuvre du projet. Reste que plusieurs positions sont défendues au sein des instances communautaires : la Commission souhaite financer le projet via le budget européen alors que l'Allemagne, le Royaume-Uni et les Pays-Bas préfèrent un système basé sur des contributions directes des Etats à l'agence spatiale européenne. Si le financement des infrastructures échoit à la sphère publique, l'exploitation de Galileo sera néanmoins assurée par les entreprises privées qui auront été retenues lors d'un prochain appel d'offres.