Editeur d'une suite logicielle de gestion des ressources humaines en mode SaaS, le français Talentsoft vient de lever 25 millions d'euros. Cette injection de capital provient de Goldman Sachs Merchant Banking Division.Elle va permettre à l’entreprise de s’étendre géographiquement, de structurer son organisation sur le terrain et d’accélérer sa R&D pour élargir son offre de solutions. « C’est la première fois  que Goldman Sachs injecte du capital dans une entreprise de software dans le cloud », a souligné Jean-Stéphane Arcis, PDG de Talentsoft. «. Au-delà de leur expertise financière, nous pourrons compter sur leur capacité à développer des partenariats stratégiques globaux, ce qui sera bénéfique pour notre portefeuille de clients grands comptes », a-t-il ajouté.

Avec cette levée, Talentsoft compte accélérer sa croissance  à l’international. Dès  2016, l’éditeur sera présent dans 12 pays, avec l’ouverture de nouveaux bureaux au Royaume-Uni, aux Etats-Unis et à Singapour. Grâce à cette expansion, l’éditeur ambitionne de tripler son chiffre d’affaires d’ici fin 2018, pour atteindre les 100 millions d’euros. 

Cap sur l'innovation

En parallèle, l'entreprise va continuer de renforcer les équipes de son laboratoire de R&D européen dédié au Cloud RH, composées aujourd’hui de plus de 100 développeurs. Ses  trois axes majeurs d’innovation porteront sur le renforcement de sa solution HR Analytics, le sourcing, avec l’adoption et l’intégration d’Hello Talent à la solution Talentsoft et le déploiement d’applications de gestion de carrière pour permettre aux employés de piloter leur développement professionnel. Enfin, 120 recrutements sont prévus sur 2016 afin d’atteindre un effectif de plus de 500 collaborateurs d’ici fin 2018 (Talentsoft compte aujourd’hui 300 personnes).

« Le point essentiel résidait dans notre volonté à bâtir une offre RH globale d’origine européenne, sachant que plus de la moitié de nos  utilisateurs sont hors de France », a souligné Jean-Stéphane Arcis. « Cette injection de capital va nous permettre de proposer une alternative crédible face à des concurrents comme Oracle ou SAP, généralistes et plus centralisés sur une culture RH américaine », a-t-il conclu.