Gianmaria Perancin est un homme heureux et combatif. En effet, il vient de voir son mandat de président de l'USF, club des utilisateurs SAP francophones, renouvelé à l'occasion de l'Assemblée Générale, lors de l'évènement "Le Printemps de l'USF". A cette occasion, il a dressé un bilan de son action et a donné les perspectives pour l'année à venir. Concernant ses actions, il évoque une dynamique sur les échanges avec 85 réunions regroupant plus de 2600 personnes sur des thèmes ayant directement un impact sur l'amélioration des services, des relations commerciales, des questions de compétences avec SAP.

Autre aspect de son travail : ancrer l'USF à l'international car « il est nécessaire d'apporter notre voix auprès des instances exécutives à Waldorf [NDLR : lieu du siège de SAP] ». Cette discussion est complémentaire de celle menée par le Sugen (réseau international des clubs utilisateurs SAP) dont Gianmaria Perancin assure le poste de chairman jusqu'en 2020. L'aspect international a été renforcé par l'ouverture d'une commission en Suisse, faisant de l'USF un club « alliant à la fois l'Europe du Nord et l'Europe centrale ».

Un mandat tourné vers la transformation digitale et l'influence

L'USF fournit aussi différents travaux au travers de livres blancs. En l'occurrence, l'association vient de rendre sa copie sur le décryptage des mécanismes du digital access. Il s'agit pour le club de faire oeuvre de pédagogie. « Nous contestons toujours les accès indirects », assure le président renouvelé. Dans ce cadre, il salue l'arrivée de Gerald Karsenti à la tête de SAP France qui a aplani les relations. Néanmoins, Gianmaria Perancin lance un avertissement, « la patience a des limites, on attend depuis trop longtemps. Il faut maintenant toutefois que les choses changent ».

Un message qui devrait se renforcer dans les prochains mois. Le président a par ailleurs décliné sa feuille de route pour l'année 2019. Elle tourne autour de deux projets : la transformation digitale de l'association et l'influence. Sur le premier point, l'association va se doter d'un RSE (réseau social d'entreprise) pour « maintenir et développer l'intelligence collaborative ». L'objectif est d'améliorer les échanges et les remontées des feedbacks des utilisateurs. Dans ce cadre, l'USF va mener une enquête jusqu'au début mai auprès des membres pour connaître leurs souhaits pour l'USF de demain.

Des synergies envisagées avec le Cigref

Le dernier axe de travail est l'influence autour de 3 piliers : plus de membres sur différents segments d'entreprises (PME-PMI) ; la visibilité de la communauté SAP avec des synergies avec d'autres acteurs comme le Cigref ; le renforcement de la représentation internationale. Sur ce dernier point, Gianmaria Perancin évoque « un rapprochement d'intérêts entre les clubs français, anglais et néerlandais pour avoir une voix plus forte. Il y aura une stratégie de cercles concentriques avec différents degrés de revendications, USF, alliance France, UK et Pays-Bas, et Sugen ».