Coup de tonnerre dans les systèmes de géolocalisation par satellite : Bruxelles et Washington seraient sur le point de signer un accord en vue de l'interopérabilité des réseaux GPS et Galileo. Selon Reuters, l'Europe et les Etats-Unis mettraient donc en commun leurs constellations de 30 satellites, lesquels emploieraient un mode de communication similaire. Les récepteurs pourraient alors recevoir des informations issues d'un réseau de 60 satellites et offrir à leurs utilisateurs un positionnement plus précis qu'avec un seul des deux réseaux. Reste que Galileo n'en est encore qu'à ses balbutiements et doit boucler son plan de financement avant de lancer ses satellites (un seul a pour l'heure été mis en orbite). Le consortium formé pour lancer le projet s'était enlisé dans d'inextricables méandres et avait conduit Bruxelles à s'orienter vers un financement totalement public du réseau satellitaire. Par ailleurs, cette annonce, si elle est avérée, remet partiellement en cause le but proclamé de Galileo. L'Union européenne motivait en effet son projet par le souhait de s'équiper de son propre réseau et de ne plus se trouver sous la dépendance des Etats-Unis dans ce domaine.