On connaissait le Top500 des ordinateurs les plus puissants du monde. Deux professeurs de l'université de VirginiaTech ont décidé de lancer le Green500 listant les supercalculateurs par efficacité énergitique. Sans surprise, l'ordre d'arrivée change considérablement. Ainsi, à l'exception notable du Blue Gene/P system d'IBM installé à Forschungszentrum Juelich en Allemagne qui se classe à la 4e position du Green500 en étant 2e du Top500, la plupart des ordinateurs en tête de ce nouveau classement sont entre la 20e et la 150e position du Top500. Deux éléments expliquent ce résultat. Tout d'abord, la dépense énergitique propre des machines. Le premier du Top500, le Blue Gene/L system a une capacité de 205,27 Mflops par watt consommé, alors que le premier du Green500, le Blue Gene/ P system du laboratoire Dalesbury (121e du Top 500) produit 357,23 Mflops par watt consommé. Mais le deuxième élément - la méthodologie de l'étude - vient tempérer ce classement. En effet, les auteurs n'ont eu accès qu'aux consommations énergétiques de 200 des 500 superordinateurs classés par le Top 500. Pour les 300 autres, les résultats sont basés sur les spécifications des systèmes et une estimation de leur consommation en pic de charge. Ce qui manque de précision. Et devra être affiné lors de la prochaine édition de ce classement.