Carly Fiorina, PDG de HP, se dit sûre que la fusion avec Compaq aura finalement bien lieu. Elle estime que le "oui" des actionnaires l'a emporté avec un écart "mince mais suffisant". De son côté, Walter Hewlett, fils de l'un des fondateurs de HP et chef de file des opposants au projet de fusion, affirme que rien n'est joué au regard des résultats préliminaires.
Il faut désormais attendre le vote de l'assemblée générale de Compaq puis quatre semaines, le temps que la totalité des bulletins des actionnaires soit dépouillée et que les résultats officiels soient publiés.
Globalement, les banques, les fonds de pension et autres investisseurs institutionnels soutiennent le projet, tandis que les employés et retraités de HP ont majoritairement rallié le camp des hostiles. Patrick Bonelli, vice-président et directeur général pour les activités de stockage de HP en Europe, affirme cependant que, dans son équipe, les salariés semblent majoritairement favorables au projet. Lors de l'assemblée des actionnaires, de nombreux employés présents ont pourtant hué Carly Fiorina. Parmi eux, une quinzaine de salariés de Compaq France non pas opposé à la fusion mais au risque de licenciement massif. Près de 15 000 suppressions de postes sont prévus par le plan d'acquisition.