Hewlett Packard a affirmé qu'il ne se désengage pas du marché du cloud public - une offre disponible aux Etats-Unis seulement - par le biais d'un échange de mail avec nos confrères américains de CRN. Cette déclaration vise un article du blog Bits, hébergé sur le site du New York Times, paru la semaine dernière. On pouvait y lire que HP préférait renoncer au marché du cloud public, courbant ainsi l'échine face aux mastodontes du secteur que sont Amazon Web Services, Google, IBM et Microsoft. Dans le texte, le démenti du fabricant indique que « HP n'est pas en train de quitter le marché du cloud public. Nous gérons la plus grande offre de cloud public basée sur OpenStack. De fait, nous ne sommes pas en concurrence directe avec les acteurs du cloud public. »

Une rumeur qui enfle depuis une semaine

La déclaration à l'origine de ce remous a été faite par Bill Hilf, un ancien de Microsoft Azure aujourd'hui directeur des activités cloud computing de HP. A ce titre, il est chargé de conduire la stratégie du fournisseur autour de son cloud public Helion. Selon ses paroles publiées sur le blog du New York Times, le cloud public n'est plus un axe de développement prioritaire pour HP : « Nous avons cru que les gens loueraient ou achèteraient de l'informatique chez nous. Il s'avère que cela n'a aucun sens pour nous de nous opposer frontalement aux acteurs majeurs du cloud public ».

La déclaration de Bill Hilf a soulevé de nombreuses questions sur l'avenir de la société dirigée par Meg Whitman, alors qu'elle sera divisée en deux entités distinctes d'ici le 1er novembre : l'une focalisée sur les solutions professionnelles (Hewlett Packard Enterprise) et l'autre sur le PC et les imprimantes.